Résumé
:
L’objectif de ce texte est
de présenter une réflexion sur les défis méthodologiques
qui se présentent lors d’une recherche menée
dans le cyberespace. Les réflexions présentées
résultent d’un projet de recherche, toujours en cours,
portant sur le sens que prend le risque chez les jeunes brésiliens
qui participent à des courses de voiture illégales.
Dans le cadre de cette recherche, l’articulation entre la
recherche de terrain et celle conduite sur Internet s’est
avérée être une stratégie positive pour
faire face aux difficultés inhérentes à une
pratique illégale qui se produit sans prévision de
date ni de lieu, qui est décidée dans le feu de l’action
ou encore, divulguée de façon codifiée aux
pratiquants les plus proches. Les résultats préliminaires
de cette recherche mettent en évidence les caractéristiques
particulières de la recherche ethnographique menée
dans le cyberespace, notamment : la manière dont sont recueillir
les données; la rédaction du cahier de terrain et
les difficultés qui se présentent lors du passage
de l’« observation » (lecture des discours sur
des forums de discussion) à la « participation
» (interaction avec les participants de ces forums).
Abstract :
The purpose of this text is to
present a methodological discussion on the challenges of doing research
in cyberspace. The research project concerns the meanings of risk
for Brazilian youngsters in the context of illegal car races. In
this case, connecting the field research to research carried out
on the Internet, turned out to be a positive strategy in order to
face the difficulties that occurred in the field as it concerns
an illegal practice that takes place ad hoc, without a
prearranged time or space, in the heat of the moment, or is, communicated
in a codified way among its closest practitioners. The analysis
presented highlights some of the limits and possibilities of conducting
a field research on the Internet as well as discusses some of the
specificities of ethnographic work carried out in this context:
data gathering, the writing of the field notebook and the difficulty
in moving from "observation" (the reading of discussion
lists) to "participation" (interaction with the participants
of the group).
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